Le 27 septembre : Une journée mémorable dans l’Histoire de l’Azerbaïdjan
Le 2 décembre 2020, le 27 septembre a été déclaré Journée nationale des martyrs en République d’Azerbaïdjan, conformément à un décret présidentiel du Président Ilham Aliyev.
La décision traduit la preuve d’une profonde humanité et d’un sentiment patriotique de respect évident pour les soldats et officiers azerbaïdjanais qui ont sacrifié leurs vies pour défendre chaque petite parcelle du sol de leur patrie et reconquérir leur région colonisée au cours de la guerre de 44 jours.
A rappeler qu’à la fin des années 80 et au début des années 90, l’Arménie avait lancé une agression militaire contre la République d’Azerbaïdjan, occupant 20 pour cent de son territoire et expulsant plus d’un million d’Azerbaïdjanais de leur pays. Et ce, à travers un programme de politique de nettoyage ethnique, qui, malgré des négociations, qui ont duré près de 30 ans dans le but d’éliminer les effets de l’agression militaire contre l’Azerbaïdjan et la mise en œuvre des résolutions 822, 853, 874 et 884 du Conseil de sécurité de l’ONU, n’ont pas influer sur l’Arménie afin de se départir de sa position coloniale.
En revenant aux événements de la guerre de 44 jours, il convient de noter que le matin du 27 septembre 2020, à la suite d’opérations de sabotage à grande échelle, menées par les forces armées arméniennes, les positions de L’armée azerbaïdjanaise sur la ligne de front ont été soumises à des bombardements intenses avec des armes de gros calibre, des obus de mortier et de l’artillerie.
Afin d’assurer la sécurité de la population civile, une réunion du Conseil de sécurité s’est immédiatement tenue sous la présidence du Président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, et s’est vue confier des missions spécifiques pour apporter une réponse appropriée à l’agresseur. Le commandement de l’armée azerbaïdjanaise a lancé une opération de contre-attaque rapide sur tout le front, où des affrontements ont rapidement éclaté et se sont transformés en véritable guerre.
Le deuxième Karabakh, connu sous le nom de guerre de 44 jours, contre la République d’Arménie pour libérer Gabriel, le 4 octobre, Fuzuli le 17 octobre, Zangilan le 20 octobre, Gubadli le 25 octobre et Shusha le 8 novembre.
En vertu de l’accord signé à Moscou, le 10 novembre à 01h00, heure de Bakou, un cessez-le-feu complet et des opérations militaires dans la zone de conflit du Haut-Karabakh ont été mis en œuvre. Les forces arméniennes se sont retirées du territoire azerbaïdjanais et le 20 novembre 2020, les forces arméniennes se sont retirées du territoire azerbaïdjanais. Les régions d’Agdam et de Kalbajar ont été libérées le 25 novembre et Lashin, le 1er décembre. Le lendemain, Ilham Aliyev a signé le décret instituant le Jour du Souvenir en République d’Azerbaïdjan.
Les crimes de guerre commis par les forces d’occupation arméniennes, en recourant à des provocations, ont également visé des civils innocents et les infrastructures des villes et des régions, notamment les résidences, les hôpitaux, les écoles et les jardins d’enfants, en plus des bâtiments administratifs des institutions et des institutions de l’État. Des tirs de divers types, notamment de l’artillerie et des missiles balistiques, ont entraîné la mort brutale de civils. Au total, l’agression arménienne a entraîné la mort de 93 civils, dont 12 enfants et 27 femmes, et 454 personnes.
Des civils ont été blessés, ainsi qu’un total de 13 360 zones résidentielles et non résidentielles, 346 véhicules et 1 018 fermes ont été endommagés, alors que 2 783 soldats des forces armées azerbaïdjanaises ont perdu la vie, en martyrs. Plus d’une centaine de soldats ont été portés disparus. Des milliers de personnes ont victimes de graves problèmes de santé avant que les terres colonisées ne soient libérées par le sang des soldats martyrs.
Les grands sacrifices des soldats et tous les martyrs ont laissé une empreinte indélébile dans le cœur de tous les Azerbaïdjanais, ce qui les a incités à transformer ces événements tragiques en une occasion de souvenirs au cours de laquelle ils expriment leur reconnaissance à tous ceux et celles qui ont combattu et ont donné leur vie pour l’unité territoriale de la patrie.
Cette occasion constitue également un message humanitaire adressé au monde entier, à travers diverses représentations diplomatiques, et considéré comme un appel à adopter la paix et à consacrer le principe du respect mutuel.
La célébration de cette journée est l’occasion de se rappeler des âmes des martyrs, tombés dans le champ de bataille pour la sécurité des terres de leur pays.
C’est aussi un anniversaire pour rappeler au monde d’adopter la paix comme programme au service de l’humanité tout entière et pour édifier un monde qui respecte les droits humains.
La paix est un message porté par l’âme des martyrs azerbaïdjanais, et avec eux tous les martyrs qui ont vaillamment défendu les droits légitimes de leur pays dans diverses parties du monde, dans le but de rejeter tout comportement basé sur le colonialisme et de s’emparer des biens d’autruis.
Le monde d’aujourd’hui, et à chaque anniversaire du martyr, est tenu à déclarer une position commune de respect aux martyrs, afin de perpétuer le principe de paix.